Tour à dés
Dans la famille nous aimons particulièrement les jeux de plateau. Des petits, des grands, avec figurines, avec des cartes et surtout avec des dés. Oui ces petits machins qui roulent, roulent. Mais pour faciliter le roulement (et aussi parce que c'est classe !), il existe différents matériels dont les plus connus sont les tours à dés. Le principe est très simple, les dés sont placés en haut et ressortent par le bas :)
J'aime les défis, c'est maintenant un fait connu et celui-là m'a résisté un moment !
Voyant les ennuis arriver, j'ai voulu faire les choses bien en dessinant les plans. Pour cela, j'ai utilisé l'application Web de CAO (Conception assistée par ordinateur) : Sketchup, vraiment sympa comme logiciel et bien prévu pour les menuisiers.
J'ai fait plusieurs dessins avec différentes tailles. Je finis par choisir le modèle faisant 15 cm de haut. Pas trop haut, pas trop gros (pour rentrer dans une valise :) ). Mais néanmoins suffisamment grand pour faire passer tous les types de dés. Il faut savoir que les dés 20 font environ 3.5 cm de diamètre.
Je commence donc par découper les différentes pièces qui composent l'extérieur de la boite. C'est censé être la partie facile, mais ma technique concernant la confection de queues droites n'est pas encore tout à fait au point.
J'ai utilisé le même bois que pour la boîte avec la moto. Il n'est pas difficile à couper, mais par contre il casse facilement. J'ai donc dû recoller un certain nombre de fois les différentes queues.
Finalement, toutes les pièces s'emboîtent parfaitement et le prototype tient debout. C'est un premier pas, bien que je n'ai encore rien collé et que la partie difficile commence seulement.
Bon maintenant il est temps de faire l'intérieur. Il me faut donc trois pentes inclinées à 15 degrés. Les deux premiers ne font pas toute la largeur afin de laisser tomber les dés à l'étage du dessous, tandis que le dernier descend jusqu'au devant.
Pour ce premier essai j'ai choisi d'encastrer directement les pentes dans les côtés de la boite. Je pensais que cela assurerait une bonne stabilité aux pentes. Cependant, il s'est avéré que ce choix a présenté plus de contraintes qu'autre chose.
Seul le dernier morceau a une forme différente, car le réceptacle doit pouvoir s'emboîter par le dessous. Il faut donc réduire la largeur et la longueur de ce morceau.
Une fois que toutes les pièces sont enfin réalisées et s'emboîtent parfaitement, c'est le moment de faire le collage. Tous mes serres-joints ne sont pas de trop pour cette opération.
La dernière étape est comme toujours la décoration. Le pyrograveur a bien chauffé pour me permettre de réaliser les motifs suivants. Celui qui a reçu celui ci devrait le reconnaitre, car je pense avoir réussi à reproduire le dessin de façon assez ressemblante.
Pour les autres, c'est un logo du JDR L5R (Legend of the Five Rings).
Et à l'arrière, j'ai réalisé un Torii. Une structure en bois traditionnelle Japonaise.
Et pour finir, j'ai dessiné des dés en mouvement sur les côtés.
Me voilà parti pour en faire une série, car j'ai vraiment aimé réaliser cette boîte et je voudrais tester d'autres méthodes d'assemblage.
Une seconde boite a suivi très vite avec des motifs plus occidentaux :). La seule chose ayant été faite différemment pour ce modèle concerne la méthode pour emboîter les pentes dans la structure. Cette fois, j'ai choisi de faire des glissières (profondeur = moitié d'épaisseur des montants). Cette solution me plait bien car elle ne laisse aucun artifice visible de l'extérieur et elle est suffisamment résistante. Par contre, l'assemblage est bien plus compliqué, car tout doit être fait en même temps.